Souvent, la séparation ne naît pas d’un grand fracas, mais d’un lent effritement, d’un glissement imperceptible. Le couple, jadis porteur d’espérance, devient un paysage familier mais froid.
Tu te lèves un matin avec ce poids : “et si c’était fini ?”
Mais avant de prendre une décision irréversible, il y a ce besoin vital de regarder, de sentir, de nommer ce qui se joue.
Avec le cancer, le corps change : cicatrices, perte de cheveux, stomie, modifications des seins ou des organes sexuels… Ces transformations affectent l’image de soi et le désir.
L’intimité ne disparaît pas : elle se réinvent, en tenant compte des transformations physiques et émotionnelles.
Les conflits émotionnels dans les couples ne viennent pas toujours d’un manque d’amour ou d’un désintérêt. Souvent, ils naissent d’un décalage de langage émotionnel. En prenant le temps de comprendre comment l’autre exprime, plutôt que de juger ou d’imposer notre propre façon, on ouvre un espace de reconnaissance mutuelle.